Selon les traditions orales du village de Montheries, sainte Aragone aurait été poursuivie par des moines. Elle se serait réfugiée dans un rocher, au lieu-dit Morin, qui se serait refermé sur elle, lui coupant le bras. C'est à cet endroit que sera édifiée une grange cistercienne dépendant de l'abbaye de Clairvaux au début du 13ème siècle.
On peut également trouver, dans les Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres (S.HA.L.) de 1847 : "les martyrologues gallicans, d'accord avec celui de Langres, ont sauvé la mémoire des vierges chrétiennes Aragone ou Rodegonde et Olivaria, martyrisées à Chaumont par les soldats du Fléau de Dieu [Attila, chef des Huns - 5ème siècle]. Naguère on voyait encore, au nord de Montherie, une chapelle placée sous l'invocation de sainte Aragone. Lorsqu'on détruisit ce sanctuaire, les reliquaires où l'on garde quelques ossements de la sainte, furent transportés en l'église de la même paroisse".
Un reliquaire en forme de main, en bois, a longtemps été conservé au sein de l'église St-Martin de Montheries, il a aujourd'hui disparu. Un pèlerinage avait également lieu jusqu'à la moitié du 20ème siècle.
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